Le cerveau d’un enfant est complexe. Essayer de comprendre comment il fonctionne implique de passer par plusieurs étapes. Toutefois, il faut savoir que la nature joue un rôle important sur le développement du cerveau de l’enfant.
Le cerveau de l’enfant est immature
Un enfant ressent avec intensité toutes ses émotions : la peur, l’angoisse, le chagrin et la colère. C’est lié au fait que c’est la partie du cerveau archaïque et du cerveau émotionnel qui domine son comportement. C’est seulement à partir de sa cinquième ou sixième année, que le cerveau supérieur ou du raisonnement commence à prendre le dessus. Ayant une difficulté à faire face à une telle situation, prends le temps d’apprendre comment gérer ses émotions.
Le sentiment de peur et d’insécurité est intense chez l’enfant depuis sa naissance. Il provoque un stress si les parents ne savent pas le gérer et mettent au contraire leur enfant sous pression. La colère est pour l’enfant un instinct de défense naturelle et il peut parfois l’exprimer d’une façon exagérée. Depuis sa naissance, l’enfant est aussi en phase d’exploration intense. Ce qui l’amène à toucher à tout et à tout vouloir goûter.
L’état d’immaturité du cerveau de l’enfant s’améliore avec le temps. Les connexions entre les neurones de son cerveau s’améliorent durant ses cinq premières années. Toutefois, ce sont les expériences qu’il a vécues et son environnement qui forment et organisent ces connexions. C’est là qu’il faut faire intervenir la nature qui stimule positivement le développement de nos anges.
L’empreinte d’expériences précoces avec la nature gardée en souvenir
Inconsciemment, la plupart des enfants gardent en souvenir leurs toutes premières expériences avec la nature. Une promenade en forêt sur des Sièges auto groupe 1, une balade sur la plage au bord de la mer, l’exploration d’une eau de source, le goût d’un fruit cueilli sur un arbre…
Les enfants sont surtout marqués par ce qu’ils vivent. Bien qu’un grand nombre de neurones existent déjà dans leur cerveau à leur naissance, il n’y a pas encore de véritables connexions entre eux à leur venue au monde. Ce sont les nouvelles informations à travers la vision, le toucher, bref ses 5 sens qui leur permettent de se connecter entre eux.
Les premières expériences de nos enfants avec la nature stimulent positivement ces connexions. Ce fait est lié aux sensations de bien-être, de calme et d’apaisement qui résultent du contact avec la nature. Cependant, il faut souligner que ces connexions ne sont conservées par le cerveau que lorsque les expériences sont fréquentes.
La nature baisse le risque de trouble mental chez l’enfant
Une simple promenade dans un espace vert donne un sentiment de calme et de détente à nos petits anges. C’est d’autant plus avantageux, quand elle se passe dans la forêt, sous les arbres. L’International Journal of Environmental Research and Public Health a publié que les promenades sous les arbres ont un effet positif sur le rythme cardiaque, le cortisol, l’adrénaline et la pression artérielle.
Des études ont également montré que la nature a une action positive sur la gestion du stress, l’anxiété, la colère, la fatigue et l’humeur. Les enfants développent moins de risque d’avoir des troubles psychologiques et psychiatriques en étant en contact avec la nature grâce à la stimulation positive des connexions entre leurs neurones en phase de développement. Rien qu’une marche de plusieurs minutes dans un cadre naturel réduit le risque de développer un trouble mental chez nos petits.
Effets bénéfiques sur l’attention et la concentration
Les activités réalisées en plein air permettent à l’enfant de travailler son attention et sa concentration. La nature lui offre naturellement un environnement calme et ordonné. Un cadre naturel sans bruit ni actions pouvant le perturber lui confère un sentiment d’apaisement. Ce sont des facteurs importants pour stimuler le cerveau de l’enfant à être concentré et attentionné.
En outre, il faut savoir que le cerveau du petit ne lui permet plus d’être concentré ou attentionné s’il est fatigué. Ainsi, à un moment donné de la journée, il a toujours besoin d’une pause et pour ce faire, il n’y a rien de mieux que de la réaliser dans la nature. Cette dernière l’apaise automatiquement tant qu’elle est calme et reposante. Ce qui permet à son cerveau de favoriser sa concentration à nouveau.
La nature développe la créativité de l’enfant
Toujours dans le cadre du développement des connexions entre ses neurones, la nature influence positivement la créativité de l’enfant et ses habiletés sociales. En effet, la capacité de nos petits à mieux créer est mieux stimulée lorsqu’ils se trouvent dans un environnement avec une charge de stress réduite, voire inexistante. Ils pensent mieux quand ils se trouvent dans un tel cadre qu’il est facile à trouver dans la nature. Ce qui leur facilite de trouver de nouvelles idées sur ce qu’ils peuvent faire.
En ce qui concerne le développement de ses habiletés sociales, un enfant calme, sans trouble mental et dont les neurones sont bien connectés n’a aucun mal à tisser des liens avec les autres. Le contact avec la nature assure à son cerveau de rassembler tous les éléments nécessaires pour s’épanouir tant psychologiquement que physiquement. Ce qui repousse les barrières qui empêchent nos petits d’avoir une relation saine avec autrui.
Le développement des habiletés sociales d’un enfant est important pour lui permettre de toujours évoluer. En effet, ces habiletés contribuent à aiguiser son sens de l’observation et ses capacités d’imitation.
Ici nous avons l’habitude de passer des journée en forêt ou de faire régulièrement des balades en extérieure et les enfants adorent ça.
As tu aussi l’habitude d’être souvent dehors avec tes enfants ?